Grève des enseignants : les élèves laissés-pour-compte

Depuis deux semaines, quatre syndicats d’enseignants du primaire, du secondaire, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (SYNPETT, SNEETFP, SESTO, SEPPTO) sont en grève pour demander l’ouverture d’un dialogue franc et sincère » avec les pouvoirs publics afin de trouver des solutions idoines aux problèmes récurrents qui minent l’enseignement au Togo. La grève a été reconduite pour 72 heures le mercredi 14 décembre 2016, faute d’un accord lors des discussions du 8 décembre avec le gouvernement.

Certains enseignants observent depuis quelques semaines des mouvements de grève pour de meilleures conditions de travail et de vie, laissant ainsi les élèves à leur propre sort. Et pour exiger le retour à la normale des cours, les apprenants de certaines villes du pays descendent dans les rues, et vont même déloger leurs camarades de l’enseignement privé.

thumbnail_greve-enseignants-togo2

L’année scolaire 2016-2017, semble partie pour ressembler à celle de 2013 qui était secouée par les grèves répétitives des enseignants. Des mouvements d’humeur qui ont été émaillés par des actes de violence ou deux élèves avaient trouvé la mort à Dapaong dans la région centrale.

Des organisations de la société civile déplorent la situation qui secoue le secteur éducatif et appellent le gouvernement à entamer dans les meilleurs délais un dialogue avec les centrales syndicales.

L’Association des victimes de la torture au Togo face à l’indifférence du gouvernement vis-à-vis des revendications des enseignants qui continuent la grève appelle dans une lettre publiée le 16 décembre les Togolais à se mobiliser pour « sauver la relève de demain ».

Partager cet article sur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.